Avis
Jugurtha revient était à l’origine une bande dessinée avec plusieurs épisodes, dont il est facile de reconnaître la structure. J’ai dû les rassembler pour en faire une intrigue entière et j’ignore si j’ai réussi. Je cherchais alors un dessinateur, car je suis nul en cet art, bien que je fusse le meilleur en sixième. Hélas ! je n’en ai pas trouvé… Alors, j’ai définitivement enterré l’idée de la bande dessinée.
J’ai deux autres personnages de bande dessinée. Le roman Zorane la créature et Bouyaghsen (Alaxart). Toujours dans la lancée des recherches scientifiques, cette fois le savant, en cherchant une combinaison qui rendrait invisible son porteur, par hasard il tomba sur l’effet lumineux du phosphore dans le noir après une exposition à la lumière. De là il eut l’idée de la construction d’une combinaison antichoc et anti-balle, sur laquelle il traça un squelette d’humain qui s’illuminait la nuit par le simple passage sous une lumière, donnant ainsi un squelette vivant… J’ai joué sur le manque flagrant d’éclairage dans les villages et de la peur qui découle du côté superstitieux des villageois qui se racontaient les histoires de morts-vivants qui sortaient des tombes, la nuit, d’autant qu’il faut avouer qu’il fait vraiment peur de voir dans le noir un squelette se déplacer ou se mouvoir dans votre direction ou dans n’importe quelle autre direction.
Zorane et Jugurtha, je les ai réalisés comme romans, un travail titanesque mais fini, car ces deux personnages me tenaient tant à cœur. Aussi avais-je eu le temps de m’en occuper un certain temps, ce que je n’ai pas eu pour Bouyaghsen que, hélas, j’ai abandonné sur tous les plans et j’ignore la raison en dehors du fait que je suis débordé de partout.
Zorane et Jugurtha pourraient réussir et surprendre en bande dessinée plutôt qu’en romans. Je dis autant de Bouyaghsen. Comme j’ai abandonné le projet de la bande dessinée, je donne cette idée à celui qui veut la réaliser sans lui exiger une contrepartie financière. Il garde tout. Je suis prêt à lui fournir de l’aide. J’exige seulement qu’il garde les noms des personnages, de citer mon nom comme créateurs, et de traiter la querelle intestine des Marabouts et Kabils et sans pitié, ces deux castes de lâches qui se combattent inlassablement alors que l’ennemi est sur le seuil de leurs portes, de nos portes. Il peut s’inspirer de mes romans comme de reprendre mot pour mot les situations qui lui plaisent ce qui n’est, certes, pas avantageux ni glorieux pour lui.
N’hésitez pas à me contacter pour ce projet.
Bonne chance !