Pénalisation ou c’est quoi ?
En 2021 l’État français a instauré 3€ de frais de livraison pour tout achat de livre neuf en ligne. Selon lui, c’est pour le bien du livre (plutôt des libraires qui travailent avec les éditeurs). Pour l’achat d’un lot, trois euros c’est rien mais pour une unité, c’est beaucoup. Personnellement je gagne moins en vendant mes livres enlignes alors que j’ai sué des mois pour écrire un seul d’entre eux.
En réalité le lecteur préfère acheter en ligne pour plusieurs raisons : le livre lui revient moins cher, il est dans sa boîte aux lettres sans perdre une minute de son temps. Aussi et surtout l’Internet offre l’occasion de paraître aux dizaines de milliers de manuscrits refusés par les éditeurs classiques et ceux qui moisissent dans les placards ; oui, vous avez bien entendu : des dizaines de milliers chaque année, au point que l’on se demande si l’on n’est pas en pleine crise du nombre d’auteurs qui dépassent le nombre de lecteurs. Maintenant qu’on a trouvé la parade, on veut les entraver. Je sais qu’il existe le lobby du livre qu’il suffit de voir dans la remise des prix dont la part du lion revient à trois éditeurs seulement dont certains membres du jury qui y siègent depuis belle lurette sont leurs auteurs. J’aimerai que l’on initie des mandats pour chaque jury avec un vote de lecteurs, si réellement on veut être juste et honnête envers le livre ou l’auteur.
Donc, un groupe d’écrivains auto-éditeurs en ligne introduit un recours à la cour d’État. Plainte classée. Ils ont appelé les écrivains auto-éditeurs à saisir la commission européenne de justice et lancé au même temps une pétition. J’ai signé la pétition et envoyé ma plainte. Là aussi, on l’a classée.
Pour cette fois, j’ai pris les 3€ sur moi, puis voir la situation. En effet, le prix initial de mon roman Jugurtha revient était de 15,90€. Je l’ai baissé à 12,90€.